"Les Français inscrits dans une
université québécoise paient à ce jour les mêmes droits que les
Québécois. En vertu d’un accord datant de 1978, les jeunes Français bénéficiaient
jusqu’à présent du même tarif que les Québécois (2 300 dollars canadiens
par an en premier cycle, soit 1 600 €), alors que les étudiants
originaires des autres provinces canadiennes payaient trois fois plus
cher, 6 550 dollars (4 600 €) par an, et les autres étrangers entre 13
et 15 000 dollars (9 à 10 500 €)
Dès septembre, exception faite des étudiants déjà au Québec et de ceux qui s’inscrivent pour un master ou un doctorat (dont on espère qu’ils resteront, diplôme en poche), les nouveaux venus paieront le même tarif que les Canadiens non québécois (4600 euros contre 1600 euros au préalable), soit tout de même deux à trois fois moins que les autres étudiants étrangers. En échange, le Québec obtient un appui du gouvernement français pour encourager l’accueil d’étudiants québécois, en favorisant notamment leur accès aux grandes écoles françaises. Bon an mal an, seulement un millier de Québécois poursuivent des études en France, alors que le flux des étudiants français vers le Québec n’a cessé de gonfler ces dernières années.
« La hausse va sûrement freiner l’arrivée de Français, mais ça reste avantageux de venir étudier ici, financièrement comme pour l’ambiance des études et de la vie en général », note Alexane Thuault, jeune Nantaise inscrite en maîtrise de gestion internationale de l’UQAM à Montréal. Chez HEC Montréal, qui reçoit plus de 1 500 Français par an, soit près de 12 % de ses étudiants, « on a suivi le dossier de très près », souligne son directeur, Michel Patry. S’il ne croit pas à « un effet négatif important » de la mesure gouvernementale sur l’afflux d’étudiants français, il aimerait bien voir un peu la couleur de l’argent recueilli en plus.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/02/13/les-etudiants-francais-au-quebec-perdent-un-privilege_4575937_3222.html#2m6XABSR2MasIxiZ.99
Dès septembre, exception faite des étudiants déjà au Québec et de ceux qui s’inscrivent pour un master ou un doctorat (dont on espère qu’ils resteront, diplôme en poche), les nouveaux venus paieront le même tarif que les Canadiens non québécois (4600 euros contre 1600 euros au préalable), soit tout de même deux à trois fois moins que les autres étudiants étrangers. En échange, le Québec obtient un appui du gouvernement français pour encourager l’accueil d’étudiants québécois, en favorisant notamment leur accès aux grandes écoles françaises. Bon an mal an, seulement un millier de Québécois poursuivent des études en France, alors que le flux des étudiants français vers le Québec n’a cessé de gonfler ces dernières années.
« La hausse va sûrement freiner l’arrivée de Français, mais ça reste avantageux de venir étudier ici, financièrement comme pour l’ambiance des études et de la vie en général », note Alexane Thuault, jeune Nantaise inscrite en maîtrise de gestion internationale de l’UQAM à Montréal. Chez HEC Montréal, qui reçoit plus de 1 500 Français par an, soit près de 12 % de ses étudiants, « on a suivi le dossier de très près », souligne son directeur, Michel Patry. S’il ne croit pas à « un effet négatif important » de la mesure gouvernementale sur l’afflux d’étudiants français, il aimerait bien voir un peu la couleur de l’argent recueilli en plus.
Rigueur budgétaire oblige : le premier
ministre québécois, Philippe Couillard, estimait ne plus pouvoir leur
offrir un privilège datant de 1978 et coûtant 84 millions d’euros par an
aux finances publiques. Le nouveau dispositif permettra d’en économiser
le quart."
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/02/13/les-etudiants-francais-au-quebec-perdent-un-privilege_4575937_3222.html#2m6XABSR2MasIxiZ.99